Après avoir appris à maîtriser l’ostéointégration des implants de manière routinière et prédictible, la discipline s’est attachée à obtenir des résultats esthétiques et à les conserver sur le long terme [2]. La traduction de cet objectif en termes biologiques consiste à optimiser le volume des tissus durs et des tissus mous péri-implantaires au début de la mise en fonction des implants et de préserver ce capital au cours du temps. Pour répondre à ces attentes, de nouveaux composants prothétiques ont récemment été introduits.
Le but du présent article est de s’attarder sur les propriétés spécifiques de ces composants implantaires venant au contact des tissus mous.
Raisonnement
De nombreuses études cliniques ont démontré que la mise en fonction des implants menait à une récession de la gencive marginale des couronnes implanto-portées. À un an, une rétraction gingivale de 0,6 mm à 1 mm a été observée ; à deux ans, une récession de 1,6 mm a été mesurée [3-5]. Des efforts dans le sens d’une réduction et d’une stabilisation de la récession gingivale sont donc nécessaires afin d’assurer un meilleur résultat esthétique à long terme.
Une gencive…